Ce soir, petit défi : être à l’heure chez le kiné !
C’est vrai que depuis la reprise du boulot, sont pas gâtés mes kinés. J’ai beau me dire, me répéter, me préparer, y penser, y’a toujours un truc, un machin qui me retient un peu, un peu plus, un
peu trop.
Oh ! pour y arriver j’y arrive mais plus rien n’est comme avant. Du temps où je n’avais que ça à faire !
Alors j’arrive soit décalé, soit crevé soit plus envie. Le minimum syndical !
Et donc ce lundi, je me dis que vraiment c’est jouable. Au boulot, j’ai doucement repris et le rythme et ma place. Quelques automatismes retrouvés (la direction c’est comme le vélo, ça s’oublie
pas).
RV à 18h je réussis à partir à 17h50 et à 17h 59 je suis dans le cabinet devant un kiné presque ébahi ; intérieurement je me joue la Marseillaise. Passage au vestiaire je me retrouve vite en
caleçon et là, brutalement, grand moment de solitude : j’ai oublié ma tenue, ni short ni maillot.
Déjà que j’ai plus mon genou à moi, alors si je n’ai plus ma tête à moi, il ne me reste qu’à prendre mes palmes et
aller courir dans la neige en attendant qu’elle fonde pour repartir à la nage !!!!!!
Kiné mort de rire s’est vengé (ma tenue était dans mon coffre) et m’a fait la séance d’enfer qui dure, qui dure, qui dure et au bout un petit miracle (sans passer par la case Lourdes).
Tout compte fait le boulot ça perturbe mais ça a du bon !