Comme disait notre Johnny national, les coups ça fait mal !
Entre le coup fourré, le coup foireux, le coup de Jarnac, le coup de pied à la lune, le coup derrière la tête, le coup du baiser à la reine, le coup tordu, le coup de bambou, le coup de pompe, le coup de soleil, le coup de téléphone, le coup de vent, le coup bas, le coup au moral, le coup du chapeau, le coup du père François, le coup de pouce…,  il y a aussi plus simplement le sale coup autrement dénommé le coup de la hernie !
A dire vrai, celui- là m’a coupé dans mon élan alors qu’une dynamique favorable semblait bien avoir repris le dessus après une période quelque peu morose.
C’était au début de l’été !
Eh oui, c’est déjà (très) loin.
C’est sûr qu’un truc de ce style dans le bide on pourrait aisément s’en passer.

Flagrant, non ? ça méritait bien un coup de flash ?

Donc disais-je, coupé dans mon élan avant qu’un roumain de passage au bloc ne m’entaille l’abdomen !
La joie du coup de bistouri. Même pas mal !?
Ben non je dormais comme un bon…
Recommandations d’usage post-opératoires.
Promis, j’ai suivi à la lettre pour éviter le coup fatal du retour sur la table.
Et puis il fallut bien se remettre en selle, remettre le pied à l’étrier et les chaussures dans la pédale.
Y’a pas à dire, le fameux coup de pédale fluide et efficace ça ne s’improvise pas.
Alors petit à petit, de tours de roue en tours de Poulaines, je me suis donné un fameux coup de pied au cul en même temps qu’un bon coup de main.
Le tout en restant prudent car j’ai encore en tête un malencontreux coup de frein qui m’avait occasionné un joli coup d’arrêt…
Foin du passé et vu que le présent est compromis, un coup d’œil vers l’avenir me semble bien motivant.
En vertu d’un principe qui m’est cher, je sais que pour moi les heures les plus difficiles sont la première et la dernière.
Alors j'ai décidé de combiner les 2 en une seule ; le tour est joué et ça n’est jamais facile !
Mais pas de risque de coup de barre.
Oui, me direz-vous, mais si tu roules 2 heures ?
Pas faux, donc objectif rouler plus de 2h pour pouvoir récupérer au moins quelques minutes de plénitude….
Bref tout un programme pour 2024 qui s’annonce vraiment trop vite.

Allez mes gens, assez de considérations et d’élucubrations vaseuses, passons un bon coup d’éponge sur la saison passée et buvons un coup à la santé de ceux qui l’ont !

En ce début juin, il me fallait bien poursuivre une préparation passablement retardée !
L’idée était simple : revoir les fondamentaux.
Penser (un peu) au matériel la veille : vélo, porte vélo, chaussures, gourdes, etc.
Penser à jeter un œil à la météo : quelle tenue, quel plan B…
Penser à un réveil mieux que poussif…
Retrouver les Belvita et les cafés d’avant départ…
Faire gaffe à ne pas laisser passer les chats, seraient foutus de faire les cons dans la casbah endormie !
Bref retrouver des automatismes matinaux, quelle que soit l’heure du coucher.
Au programme, la randonnée des coteaux du Cher à St Aignan.
Accueil fort sympathique ma foi, avec viennoiseries variées, tu peux finir le p’tit déj que t’avais pas commencé….

La mise en jambes est tranquille en rive gauche. Passage en rive droite avec routes sereines et quasi désertes. Un petit régal de cyclo-tourisme.
J’attendais avec une impatience bien connue le ravito de St Romain sur Cher.
 Pas déçu le tonton. Un cadre idyllique pour ce genre de pause. Barbecue, buffet, boissons tout y est et on y est bien !
Comme je sais qu’il n’y en a qu’un sur le parcours j’en profite et je cause un tantinet !

Bien requinqué, je repars en restant vigilant car le traceur s’est bien amusé.
Entre la rue des Fontaines et celle des Brosses faut pas s’emmêler ni les pinceaux ni les gambettes.
Je lève un peu le pied en arrivant à Couddes  pour ne pas rater le piégeux tourne à gauche  sec …
Tout se déroule sans anicroches jusque Thésée la Romaine et ses ruines (romaines ?).
Retour sur la rive gauche un petit coteau et la vallée pour finir.

Flûte , y’avait tombola mais j’ai rien gagné….
Ah si !Une satisfaction personnelle pour ce 70 bien négocié…