J’aurais aussi bien pu titrer « lendemains de scoumoune » ou « le jour où j’ai inventé le walk & bike »… mais il faut faire des choix.
J’avais subi ces derniers jours et surtout hier une accumulation de faits anecdotiques mais qui, mis en résonance, donnaient l’impression d’un joyeux bazar (ou d’une malédiction chronique !?).
Cela avait commencé par une chute inopinée dans mon escalier de cave ; dans la foulée, en quittant la maison je ratais la marche du trottoir (le tout sans gravité apparente).
Partant en courses, je passe à la station-essence, je sais pas ce que je tripatouille ça gicle du gazole sur mes bottines et le pantalon ! Arrivés au Casto du coin puisqu’on avait besoin d'un truc (et c’est bien connu chez Casto y’a tout c’qui faut) on s’arrête pour regarder un truc qu’on a pas besoin je touche à peine et vlan, un présentoir complet par terre dans un joyeux boucan (pas de blessé, on a filé en douce, l’air de rien)
Plus prudent de rentrer chez soi et le soir même, en préparant la collation, je claque le frigo que je rouvre car j’y ai oublié un truc (que vous n’avez pas besoin de savoir quoi) et bing la poignée qui me reste dans la main.
Là- dessus, ce matin je me dis je vais m’aérer les neurones, profiter de ces petits plaisirs offerts par le grand air (surtout un jeudi quand les gens bossent !).
Top trop bien que j’en oublie les pépins de la veille…
La Montagne de Wervicq presque au soleil ; plus loin l’envol d’un couple de cygnes près de la passerelle de Deulémont (que je négocie à merveille) ; le soleil qui illumine la Deûle ; la barre de céréales qui croustille… Pétard que ça fait du bien. J’enchaîne Frelinghien, Verlinghem. A merveille que ça roule…
Soudain je suis alerté par un drôle de bruit sur la roue avant. Faut dire aussi que si les paysans nettoyaient leurs routes y’aurait moins de boue et de saletés qui traînent le jour où je roule. Donc je décide de m’arrêter pour enlever ce truc qui gêne que c’était pas de la boue mais un p. d. n. d. d. d. b. d. m. de clou à vis. Pschitt crevé.
Pas d’affolement, j’ai ce qu’il faut (et je me remémore ce vieux dicton des cyclos : « Qui crève à l‘aller, va en chier toute la journée ; qui crève au retour ne crève qu’une fois par jour » ).
Et que je te retourne le vélo un peu dans la boue, j’opère le changement, je te regonfle, je préviens tante Zabeth (qui a cru à une blague), je relève mon Road Warrior et flûte c’était pas de la boue mais de la crotte de chien.