adepte du vent et du soleil dans les yeux, initié à la numérologie quinquennale, cyclo du dimanche quand la ville est endormie et la campagne pas encore éveillée, testeur de P.U.C au genou gauche...
Le Jeu du Compteur
Je m'étais dit :
j'arrête les concours !
Mais ça c'était avant !
Vu que celui de l'inédit et impair13579 a été une franche réussite,
une nouvelle étape du jeu du compteur est en prévision
pour le passage au 15555....
De quoi alimenter la chronique
et les conversations au coin du feu de bois.
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Le nouveau compteur
Compteur relancé le 22/01/2021 A ce jour (source : statistiques over-blog)
Brevet venteux, brevet foireux ! Mais brevet chanceux !?
L’Indre en vigilance jaune pour ce dimanche 29/9 : pluie, vent et rafales !
Une prévision à ne pas mettre un cyclo dehors. Et pourtant il y a cette fameuse randonnée François Gangneron à Levroux que j’avais cochée (vu qu’il n’y a pas pléthore de brevets dans le secteur alors mieux vaut pas les rater !!!)…
Dernier coup d’œil au ciel matinal et sur le coup de 7.30, tout est chargé direction Levroux.
Je croise biches et chevreuils qui cherchent déjà abri en ce jour de chasse.
Accueil sympathique et nature ! Paré au départ mais les organisateurs font patienter pour la photo de groupe, faut bien alimenter les rubriques de la Nouvelle République.
Enfin parti ; pas 4 km que je sens du flottement à l’avant.
Vite compris que c’est crevé. Dans le vent, frais vent du matin y’a pas à chiquer, faut réparer !
Je vois passer les groupes, suis quitte pour repartir seul. Pas encore chaud, je rate une intersection et suis bon pour le demi-tour. Je me dis que ça commence vraiment bien.
Je finis par choper un rythme de croisière jusqu’au ravito.
Là je tire un plan pour m’arranger le parcours. Je me retrouve sur les grandes plaines vers Vatan.
Au loin survolant Châteauroux, les avions vont et viennent (ou viennent et vont, c’est vous qui voyez) sans se soucier des rafales.
Pas grand monde sur les routes.
Quelques cortèges de voitures de chasseurs, tels des convois mortuaires. Chevreuils aux abois, faisans aux abris…
Les éoliennes tournent à plein régime, pas comme moi. Vent de folie dans l’air.
J’aspire aux grillades promises à l’arrivée.
Il me reste 13 km pour rejoindre Levroux et ce que je craignais à la lecture du parcours se vérifie. C’est vent pleine bille et en ligne droite !
Bon, y’a plus qu’à le faire au mental… En plus, personne devant moi pour me couper du vent. Mich’ m’aurait été bien utile. A l’assaut des rafales !
Un dernier coup d’œil au ciel pas pour prier (quoique) mais pour scruter l’avancée des nuages.
Ouf, je rentre à sec : saucisse merguez et voiture. A peine en route la pluie sur tout le retour !
Il fallait qu’il s’en mêle et qu’il me poursuive. Comme un signe du destin, une évidence lointaine, un appel du Berry ?
En clair, pour ceux qui connaissent les lieux c’est plus facile, pour les autres ça n’est pas moins simple.
Au fond du (grand) jardin, il y avait un espace un peu (le mot est faible) envahi : ronces, lierre, tilleuls ébouriffés, mont de bois brûlé décomposé, entassé ; quand on dit mont c’est quand même du beau monticule sur lequel je pouvais (difficilement) grimper pour faire le coq au-dessus des ronces et de la mêlée.
Tiens, en parlant de coq, cet espace a dû en d’autres temps servir de poulailler.
Et là tante Zabeth a une idée de génie : et si on on mettait des poules.
Bref, là où je pensais ne rien faire, ben c’est raté !
Elagage, ébranchage, débroussaillage, pelletées, brouettées et autres joyeusetés, voyages de remorques débordantes à la déchetterie pour débarrasser, transport de palettes pour un joli plancher, on a bien sué mais le mont a disparu et le terrain presque nivelé.
3, 4 coups de râteau pour fignoler et le tour est joué.
Et bien sûr quand tu te retournes tout fier pour admirer ton travail accompli, y’ a de la racine rebelle qui re-bique et re-pointe le bout de son nez.
A un moment je dis stop après celle-là.
Alors là, pas obligé de me croire mais un bon coup de bêche pour extirper la énième intruse quand mon outil ripe sur un objet non-immédiatement-identifiable.
Manœuvrant avec précaution, j’en sors de terre un carton plastifié et numéroté !
Et avec quel chiffre, d’après vous ??????
N’en croyant pas mes yeux j’appelle tante Zabeth qui, elle, n’en croit pas ses oreilles et croit plutôt à une nouvelle mystification de ma part…
Preuve à l’appui, nous avons bien déterré un 5 égaré en terre berrichonne.
Encore mieux que le GéoCaching !!!!
Du coup me revient une réflexion peu amène d’une connaissance nordiste pourtant amicale.
Ce quidam me titillait sur le numéro 25 de la maison de Poulaines m’asticotant avec un : « tiens tu seras bien embêté pour nous sortir un 5 ».
Cette remarque m’avait échappé mais il est (grand) temps de faire taire celui qui s’y reconnaîtra.
En effet, un 25 nous fera (2x2x2x2x2) aisément un 32 qui gentiment avec 3+2 nous livrera un joli 5.
Pour rappel je suis né en 52 et que le 52 fera 25 pour me ramener chez moi, je ne vous refais pas le calcul, la messe est dite et l’Angélus sonne encore 3 fois par jour à Poulaines !!!
PS : le jour où y’aura des poules, je vous promets la photo !
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